Industrialisation: il faut lever les verrous

C’est dans cet esprit que le Cameroun a célébré la 24^ème édition de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique le 20 novembre 2013 à Yaoundé.

C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, avec à ses côtés le représentant Résident de l’ONUDI et la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Cameroun. Les différentes articulations de cette 24^ème édition ont tourné autour du thème « création d’emplois et développement de l’entrepreneuriat : un moyen d’accélérer l’industrialisation en Afrique ». Et c’est sur ce thème, que l’économiste François Nkoa, consultant à l’organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), a entretenu l’assistance. Au cours de son exposé, il a été question de montrer que l’industrie en général et le secteur manufacturier en particulier, offrent des perspectives plus grandes en termes de création d’emplois, mieux que l’agriculture et les services traditionnels.

Dans son discours de circonstance, Fuh Calistus Gentry a précisé que « le Cameroun est aujourd’hui prêt pour son décollage industriel. Nous attendons donc que les industriels prennent le relais ». l’occasion lui a également permis d’évoquer la création des deux guichets uniques par le Chef de l’Etat et la mise en place d’un comité de contrôle des investissements, et un comité paritaire de stabilité des incitations en vue de l’application de la loi relative aux incitations à l’investissement.  Le Secrétaire d’Etat auprès du MINMIDT en a profité pour annoncer les initiatives engagées en vue de doter le Cameroun d’un fonds de garanties souveraines pour faire face aux problèmes de financement.

En rappel, c’est à l’occasion de la proclamation de la deuxième décennie du développement industriel de l’Afrique, le 22 décembre 1989, que la journée de l’industrialisation de l’Afrique a été décrétée par les Nations Unies. L’objectif visé étant non seulement d’inciter les pays à s’engager d’avantage dans le processus industriel, mais aussi de susciter une prise de conscience au niveau mondial et mobiliser l’appui international en faveur du développement industriel de l’Afrique.