MINISTERE DES MINES, DE L’INDUSTRIE
ET DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
DU CAMEROUN
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Processus de Kimberley : le Cameroun prête main-forte à la République CentrafricaineEn quête de réintégration au sein de cet observatoire international, la République Centrafricaine a entamé une série de concertations sous régionales qui s’est achevée par notre pays.
Le principe du Processus de Kimberley est clair : éradiquer certains diamants qui alimentent les troubles et rébellions. Regrouper à ce jour 81 pays et organisations régionales n’exclut pas une suspension de ses membres en cas de problème. La République Centrafricaine en a fait la triste expérience depuis le 23 mai 2013. Elle, sur qui pèse cette suspension depuis le début du conflit inter-religieux, veut éviter les risques de diversion de la production nationale de diamants vers les circuits clandestins liés à l’infiltration des réfugiés dans les activités diamantifères. Après Kinshasa et Brazaville,le Cameroun qui accueille plus de 100 000 réfugiés centrafricains depuis ces troubles, recevait à son tour la délégation du Secrétariat Permanent du Processus de Kimberley en République Centrafricaine, qui a entrepris la mise en œuvre de sa feuille de route en vue de la levée de suspension du PK. A la partie camerounaise, il a été présenté un exposé détaillé des actions de la RCA dans ce domaine. Le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Emmanuel Bondé qui présidait personnellement ces travaux a exhorté les deux parties à travailler en synergie, pour aboutir à des résultats satisfaisants, afin de préserver les intérêts des populations des deux pays. Le cap étant donc fixé, il ressort des travaux du 31 mars au 1er avril 2014 que, la feuille de route (ou les conditionnalités) pour la levée de suspension par le PK a été remplie à plus de 60% par la RCA. Le défi majeur actuel reste la question sécuritaire pour juguler la lutte contre l’infiltration des diamants. Le communiqué final qui venait sanctionner ces travaux a mis en relief la nécessité d’une concertation régulière entre les experts des deux parties pour harmoniser les méthodes d’évaluation et, les politiques fiscales sur les droits d’exploitation des diamants afin d’éliminer les incitatifs à la contrebande et au trafic transfrontalier. Il conviendra aussi et surtout de trouver un ensemble de solutions à la gestion responsable des réfugiés centrafricains agissant dans la filière du diamant conformément aux lois nationales. L’échange d’informations reste somme toute importante, car il faudra communiquer sur les empreintes des diamants issus de leurs exploitations respectives et solliciter la collaboration du groupe de travail des experts en diamant dans l’exploitation des données relatives auxdites empreintes. Le Cameroun quant à lui, enregistre des avancées significatives dans la mise en œuvre des principes et exigences du système de certification du Processus de Kimberley depuis son admission le 14 aout 2012 et a déjà procédé à la commercialisation de 3500 carats.
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