MINISTERE DES MINES, DE L’INDUSTRIE
ET DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
DU CAMEROUN
Siège : Immeuble ministériel rose, Yaoundé
Tél : +237 22 22 16 70
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Normes : La sécurité sanitaire des aliments préoccupe les décideursUn atelier de sensibilisation des Secrétaires Généraux des ministères concernés par la question s’est tenu à Yaoundé le 02 décembre 2013.
Considéré comme le grenier de l’Afrique Centrale, le Cameroun doit résolument s’arrimer à la démarche qualité pour intégrer les marchés de plus en plus compétitifs. C’est dans l’optique d’intégrer cette donne et d’engager une action commune, que le Ministre Emmanuel Bondé a procédé à l’ouverture des travaux de sensibilisation des décideurs sur l’importance du Codex Alimentarius (code alimentaire), dans la sécurité sanitaire des aliments. C’était en présence du Représentant Résident de la FAO et, de plusieurs administrations publiques en charge notamment : de la Santé, des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Elevage et des Pêches, des Finances, de l’Agriculture, de la Recherche Scientifique et de l’Economie. L’urgence de l’organisation de ces travaux tire sa source d’une étude menée par le Centre Pasteur, à travers le projet d’appui au renforcement du système de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments. Celle-ci a démontré que sur 300 échantillons d’eau de consommation, 78% sont de mauvaise qualité bactériologique. Sur 200 échantillons de boissons non alcoolisées autre que l’eau, 40% sont de mauvaise qualité. Et sur 100 échantillons d’aliments vendus sur la voie publique, 85% sont de mauvaise qualité bactériologique, etc. Ce qui a fait dire le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique que : « la sécurité sanitaire des aliments est une affaire de tous » et, « qu’il est important que nous ayons un organisme de coordination autonome, disposant des ressources et des pouvoirs adéquats pour les missions qui lui sont assignées ». Pour le Représentant Résident de la FAO, Maï Moussa ABARI, il est nécessaire « de définir des normes qui doivent répondre aux exigences du marché à la fois sous-régional et international. Pour cela, il faut avoir des organes fonctionnels dans chaque pays et, qui soient outillés pour prendre en charge leurs missions ». Le Coordonnateur du Codex Alimentarius pour l’Afrique, Charles Booto à Ngon quant à lui, s’est voulu rassurant en soulignant que : « dans ce vaste chantier, nous nous efforçons de rendre la plupart des normes d’application obligatoire. Ce qui veut dire que, pour que les produits soient mis en consommation, ils devraient obtenir un certificat de conformité qui garantit que les analyses ont été faites. C’est à la suite de celles-ci que ces produits sont déclarés conformes ». Cet atelier dont l’importance n’est plus à démontrer, avait pour objectif, le renforcement des travaux de normalisation alimentaire au Cameroun, au Gabon et en République Centrafricaine à travers le programme de Coopération Technique (PCT). Quelques jours auparavant, notamment le 27 novembre, Emmanuel Bondé ouvrait un atelier similaire, avec le même centre d’intérêt à savoir la sécurité sanitaire des aliments.
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